Drame des Andes
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LE CRASH
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12 octobre 1972 — L’équipe de rugby de Montevideo doit disputer un match amical à Santiago, au Chili.
Pour l'occasion, le capitaine de l’équipe loue un avion pour transporter toute l’équipe et son entourage jusqu’au Chili.
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Vous êtes sur le point de rentrer dans l’avion.
Choisissez votre place !
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L’avion décolle de Mendoza et transporte 40 passagers au total. L’ambiance est bonne dans la cabine, ça ressemble un peu à une colonie de vacances.
L’itinéraire prévoit de passer au-dessus de la Cordillère des Andes. Malheureusement ce matin-là, les conditions météorologiques au-dessus des Andes ne sont vraiment pas rassurantes.
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Les nuages empêchent toute visibilité mais le pilote arrive à maintenir tant bien que mal le cap, et amorce la descente.
Alors que l’avion sort de la couche nuageuse, il se retrouve face à ces immenses sommets enneigés…
L’avion est descendu trop tôt, l’impact est inévitable ! Sur le choc, l’avion se déchire en deux. L’arrière se désintègre, en envoyant ses passagers vers une mort certaine.
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C’est au tour de l’aile gauche qui est à son tour arrachée lors d’une collision avec un second sommet. Tout semble mener à une mort certaine.
Cependant, un miracle se produit…
La partie avant de l’avion glissa sur un glacier et s’immobilisa violemment après une chute de plusieurs centaines de mètres. L'impact fut si violent, qu’il écrasa le cockpit ainsi que les deux pilotes à l'intérieur.
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LE RÉVEIL
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Les survivants émergent et découvrent avec effroi ce qui vient de leur arriver. Seulement 33 sont restés en vie, bien que beaucoup aient été gravement blessés.
Nous sommes à 3600 mètres d’altitude, en plein milieu des Andes. Les survivants se retrouvent piégés dans la neige et le froid glacial.
L'effondrement des sièges de l'avion et les différentes collisions dûes au crash ont malheureusement causé beaucoup de blessés.
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Parmi les blessés, certains ont des fractures, d’autres ont des bouts d’avion qui leur transpercent l’abdomen. La situation est catastrophique.
Heureusement deux membres de l’équipe, tous deux étudiants en médecine, ont rapidement agi afin d’évaluer la gravité des blessures et ainsi espérer soigner celles qu'ils pouvaient.
La situation était apocalyptique, malgré ça tous s'entraidèrent dans ce qui ressemblait ni plus ni moins, à un immense cauchemard.
L'un des survivants avait un morceau de metal coincé dans son abdomen qui fut extrait par la suite. Il n'attendit pas pour donner un coup de main à ses camarades.
C’est ainsi que la survie commence… Les 33 survivants, bloqués dans le froid et la neige, s’abritent dans l'avion afin de lutter contre le vent et le froid glacial.
Ces hommes firent preuve de beaucoup d'ingéniosité. Bagages, sièges, neige, tout était utile pour essayer de fermer la partie ouverte du fuselage et ainsi, se protéger du froid glacial.
Malgré les conditions de gel, avec un peu de neige et de la tôle de siège, ils parviennent à obtenir de l'eau potable qu'ils écoulent dans les quelques bouteilles de vin vides qu'ils ont trouvé.
Des housses de siège en laine afin de se rechauffer, aux coussins de siège utilisés comme raquette pour se déplacer,... Tout leur était utile afin de pouvoir survivre face à cette situation.
LA SURVIE
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Pendant ce temps les secours ont été dépêchés, plusieurs avions ont été envoyés pour survoler la cordillère des Andes.
Les survivants ont vu trois avions voler au-dessus de leur tête, mais malgré tous leurs efforts, ils n'ont pas pu attirer leur attention.
Comme le fuselage blanc se camoufle parfaitement dans la neige, ils n’ont eu absolument aucune chance d’être aperçus depuis le ciel.
Au bout du 11e jour, les survivants ont trouvé une petite radio coincée entre les sièges de l'avion, qu’ils arrivent tant bien que mal à faire fonctionner.
Et là, une terrible nouvelle… La tentative de sauvetage vient d’être annulée. Les chercheurs ont estimé qu'il n'y avait plus aucun espoir et ont mis fin aux recherches.
Apprenant la triste nouvelle, les survivants se mirent à sangloter et à prier.
Tous sauf un des survivants...
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« Hé les garçons, c’est une bonne nouvelle que nous venons d'entendre à la radio. Cela veut dire que nous allons sortir d’ici par nous mêmes. »
Seulement voilà, les survivants avaient extrêmement peu de nourriture et ils mourraient de faim. Il n'y avait évidemment pas de végétation ni aucun animal sur le glacier.
Au bout d'une semaine la faim était si pesante, qu’ils ont essayé de manger le coton à l'intérieur des sièges et même le cuir. Mais cela les a rendu plus malades qu'ils ne l'étaient déjà.
Ils réalisent peu à peu, que la seule source de nourriture se trouve juste à côté d’eux, préservée dans la neige…
Ce sont les dépouilles de leurs amis et de leurs familles !
L’un des survivants se munit d’un bout de verre et part découper un premier morceau de chair sur un cadavre.
Souhaitez-vous en manger ?
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C’était une chose horrible pour les survivants. Qui plus est, tous les passagers étaient catholiques et craignaient l'éternel damnation.
N’ayant d’autre choix, la plupart des survivants ont mangé la viande qui leur était offerte, sauf quelques-uns qui l’ont refusée ou d’autres, qui l’ont régurgitée.
Au bout du 17e jour après l'accident, le sort va une nouvelle fois s’acharner sur eux…
Une immense avalanche se déclenche et ensevelit l'avion contenant les survivants alors qu'ils dormaient.
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L’avalanche a rempli le fuselage et a tué huit personnes.
Emprisonnés à l'intérieur, les survivants se sont vite rendu compte qu'ils allaient manquer d'air.
À l’aide d’un poteau métallique trouvé dans les porte-bagages, ils ont pu percer un trou dans le toit du fuselage, leur assurant une petite ventilation.
Avec énormément de difficulté, au bout de trois jours, ils réussissent à creuser un tunnel entre le cockpit et la surface.
LE SAUVETAGE
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Depuis l’annulation des secours, les survivants ont compris que leur seul moyen de s’en sortir était d’aller par eux mêmes à la rencontre de la civilisation.
Avant de mourir le pilote a estimé leur position, il pense que le Chili est seulement à quelques kilomètres, juste derrière une immense montagne.
Il était maintenant évident que la seule issue était de grimper sur les montagnes à l'ouest. Ils ont également trouvé un moyen de survivre à la température glaciale des nuits.
À l’aide d’une isolation du fuselage, du fil de cuivre et du tissu imperméable, ils parviennent à confectionner un immense sac de couchage pour plusieurs personnes.
Au bout du 60e jour, ils montent une expédition à la recherche des secours et désignent trois personnes pour gravir la montagne.
Bien décidés, ils partent à l’assaut de l’immense montagne. L’ascension est un vrai calvaire, ils s’enfoncent dans la neige jusqu'aux hanches.
De par leur manque d’expérience et de matériel, ils prennent trois jours pour monter jusqu'à la pointe de l’immense glacier.
Lorsqu’ils arrivent au sommet de la montagne, leurs visages se décomposent…
Au lieu d’apercevoir les vallées verdoyantes du Chili, ils se retrouvent face à des chaînes de montagnes à perte de vue.
Que souhaitez vous faire ?
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Afin de préserver leurs vivres, ils renvoient l’un des survivants au campement et décident de poursuivre l'expédition à deux.
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« Nous marchons peut-être vers notre mort, mais je préférerais marcher pour rencontrer ma mort plutôt que d'attendre qu'elle vienne à moi. »
Le duo poursuit donc leur chemin encore pendant plusieurs jours, passent la ligne d'enneigement et retrouvent même une rivière.
Au bout du 9e jour de marche, alors que les hommes ramassaient du bois pour faire un feu, ils aperçoivent trois hommes à cheval de l'autre côté de la rivière.
Ils agitent leurs bras et hurlent de toute leur force…, mais le bruit de la rivière les empêchait de communiquer.
Ne comprenant pas, les trois fermiers de l'autre côté de la rivière s’en vont.
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Le lendemain les trois fermiers reviennent, et l’un d’eux accroche un crayon et une feuille de papier à une pierre, qu’il jette en direction des deux hommes.
Le 21 décembre 1972, après 70 jours perdus dans la montagne, l’un des survivants griffonne une note dans laquelle il explique tout.
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Les deux hommes sont alors transportés à dos de cheval jusqu’au village le plus proche où ils ont été nourris et ont pu se reposer un peu.
Ils ont parcouru environ 38 km en 10 jours, et ont perdu près de la moitié de leur poids.
Ensuite des hélicoptères de l’armée arrivent pour embarquer les deux hommes à bord afin de les aider à retrouver le site du crash.
Dans l'après-midi du 22 décembre 1972, plus de deux mois après l'accident, ils retrouvent les derniers survivants.
Les 14 rescapés qui avaient eu vent du succès de leurs compagnons par radio sont enfin sauvés.
En hommage aux 24 passagers et 5 membres d'équipage décédés.
Cette histoire est étroitement inspirée de faits réels. La plupart des images utilisées sont des photos prises par les survivants lors du crash.
L’avion décolle de Mendoza et transporte 40 passagers au total. L’ambiance est bonne dans la cabine, ça ressemble un peu à une colonie de vacances.
L’itinéraire prévoit de passer au-dessus de la Cordillère des Andes. Malheureusement ce matin-là, les conditions météorologiques au-dessus des Andes ne sont vraiment pas rassurantes.
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Les nuages empêchent toute visibilité mais le pilote arrive à maintenir tant bien que mal le cap, et amorce la descente.
Alors que l’avion sort de la couche nuageuse, il se retrouve face à ces immenses sommets enneigés…
L’avion est descendu trop tôt, l’impact est inévitable ! Sur le choc, l’avion se déchire en deux. L’arrière se désintègre, en envoyant ses passagers vers une mort certaine.
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Les passagers de l’arrière de l’avion n’ont pas survécu au crash de l’avion.
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C’était une chose horrible pour les survivants. Qui plus est, tous les passagers étaient catholiques et craignaient l'éternel damnation.
N’ayant d’autre choix, la plupart des survivants ont mangé la viande qui leur était offerte, sauf quelques-uns qui l’ont refusée ou d’autres, qui l’ont régurgitée.
Ils ont résisté à cette étape fatidique aussi longtemps qu'ils le pouvaient, s'accrochant à l'espoir d'être secourus un jour.
Les personnes qui ont refusé de manger de la viande humaine sont mortes de faim.
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Désespérés et à bout de souffle, les trois survivants sont revenus tant bien que mal sur leurs pas afin de rentrer dans leur abri de fortune.
À leur retour, la nouvelle fut bouleversante pour le reste des survivants !
Leur denier espoir était d'attendre l'été, que les secours lancent une expédition pour retrouver les restes de l'avion.
Ils ont attendu encore plusieurs semaines cloitrés dans le fuselage de l'avion, leur abri de fortune.
Les secours ne sont jamais venus et les rescapés du vol sont tous morts de faim et de froid.
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